

Sans grande surprise, la qualité présentée sur ce disque est bien en déça de celle du Blu-ray. On retrouve un très fort grain (qui vaut toujours mieux qu’une surutilisation de DNR, cela dit) et très peu de détails, mais tout cela est bien sûr la faute du support.

Du côté des suppléments qui ont été inclus sur ce disque, nous avons la chanson supprimée She Never Felt Alone, les Chantons ensemble, la featurette sur les frères Sherman, l’extrait de The Great Cat Family et le court-métrage Gai… Gai… Baignons-nous. Nous retrouvons également des exclusivités!

La première est un jeu nommé Chaton virtuel. Il consiste à sélectionner un chat dans un panier, puis d’en prendre soin en sélectionnant les bonnes options qui sont offertes à nous. Le jeu est plutôt long et répétitif (un mot qui revient souvent pour le DVD, visiblement…) tout en offrant des graphismes invoquant assez régulièrement la pitié…

La deuxième est également un jeu : La leçon d’anglais des Aristochats. Ce jeu tente d’apprendre à ses joueurs les noms des instruments de musique en anglais. Il aurait été très bien d’avoir un équivalent francophone, mais nous devons nous en passer.

La dernière exclusivité
du DVD est une galerie
photo. Composée de
68 images, elle regorge d’informations intéressantes, mais il faut, bien sûr, les interpréter selon ce qu’on trouve dans les images. Il aurait été beaucoup mieux d’avoir un bonus nous racontant ce qu’on doit ici analyser nous-mêmes, sans être véritablement certains de ce qu’on doit analyser.
C'est donc avec un 73% que l'édition s'en tire. Présentant un film particulièrement inégal et décousu, l'édition sait tout de même être égale à elle-même. La plupart des menus sont très bons et la jaquette ne présente que quelques point négatifs mineurs dans un design réussi. L'image est également d'assez bonne qualité, nous montrant beaucoup de détails malgré la présence subtile mais existante de DNR et quelques problèmes de colorisation. Les suppléments sont légèrement en déça, ceux étant présents étant, en général, intéressants mais manquant de profondeur. Il manque clairement un making-of ou tout du moins une featurette revenant sur la particularité historique de ce film. Aucun point boni n'est accordé considérant qu'aucun détail ne m'a particulièrement accroché. Une édition qui ne sort donc pas vraiment du lot, ce qui veut aussi dire, cela dit, qu'elle n'est pas mauvaise non plus.
Total: 73%
Points bonis:
0
Bonus:
7
Image:
8
Graphismes:
8
Film:
7
Note

20. Les Aristochats
(1970)
Une mère et ses trois chatons se retrouvent embarqués dans une histoire improbable lorsque leur maîtresse prend la décision de leur léguer sa fortune. Le majordome de celle-ci ne l'entend pas de cette oreille et compte bien faire tout ce qu'il peut pour que ça n'arrive pas.

Date de sortie: 21 août 2012
Édition: Spéciale
Disponibilité: Oui
Doublage français: 1er doublage
Langues: Français, anglais, espagnol, portugais
Sous-titres: Français, anglais, espagnol, portugais
Bonus présents:
-
Les frères Sherman, aristocrates des chansons Disney (4:22)
-
Prologue abandonné (9:31)
-
Chanson supprimée - She Never Felt Alone (7:56)
-
Galerie photo - L'album des Aristochats (68 images)
-
Extrait - The Great Cat Family (12:51)
-
Court-métrage - Gai... Gai... Baignons-nous (6:40)
-
Jeu - La leçon d'anglais
des Aristochats
-
Jeu - Chaton virtuel
-
Clip - Oui, oui Marie (1:53)
-
Karaoké

Commençons par le commencement. Le film débute avec une introduction extrêmement rudimentaire reprenant des animations qui seront utilisées plus tard dans le film. Bien que cela apporte un certain charme, nous transportant, en quelque sorte, dans les coulisses du film, je ne peux m'empêcher de trouver cette séquence particulièrement laide peu recherchée. Et c'est un peu mon opinion pour toute l'image du film en fait. Peu de détail est accordé, et, comme il était coutume à cette
Film
En tant que premier film dont la majorité de la production s'est déroulé après le décès de Walt Disney, Les Aristochats est très important dans l'histoire des studios. Pourtant, il ne se trouve pratiquement jamais au sommet des classements des films Disney et est régulièrement oublié par le public. Ce dernier devrait-il accordé une plus grande attention à cette oeuvre?
Critique
L'édition que je vais critiquer est l'édition Spéciale en Blu-ray+DVD de Zone A et de Région 1, sorti en 2012 que je me suis procuré la même année.

époque, on aperçoit très facilement les traits de crayon sur les personnages, ce qui dérange énormément mon visionnement. Dans le même sens, plusieurs soucis graphiques comme des reflets d'eau par-dessus des quenouilles viennent également gêner le spectateur, tout comme certains plans d'ensemble manquant de détails et des réutilisations d'animation trop évidentes tout au long du film.

Pourtant, une nuance s'apporte à mon opinion, car il y a plusieurs réussites au niveau de l'image durant le long-métrage. Les décors sont en général particulièrement réussis, étant incroyablement fournis et détaillés. La maison de Madame est un point à soulever tant elle est magnifique et crédible autant à l'extérieur qu'à l'intérieur. Certains effets, comme la pluie, se
trouvent également parmi les réussites. Par ailleurs, les animations des personnages sont très fluides (surtout pour les chats, sur lesquels, étrangement, les traits de crayon sont moins visibles) et transmettent très efficacement les émotions voulues.

Ces émotions sont de surcroît très bien présentée par le scénario, qui à lui seul nous en fait vivre plusieurs. Ainsi, le stress est bien présent dans plusieurs scènes même après plusieurs visionnements. Au centre de la même histoire, on nous fait également bien rire, avec plusieurs gags visuels intéressants (et parfois discrets) et un sens du timing pratiquement impeccable. Ajoutons à cela une histoire d'héritage captivante et bien travaillée et nous avons là un scénario d'une bonne qualité.

Au coeur même de ce récit se trouvent plusieurs personnages tout aussi bien maîtrisés. On ne peut qu'aimer Duchesse vu sa bonne humeur et son sourire constants et O'Malley, quoique trop semblable à Clochard, sait nous charmer avec ses aspects plutôt nombreux. Les trois chatons sont absolument mignons tout spécialement grâce à leur excellent design mais également à leurs voix très bien choisies (mais manquant quelques fois de
talents, comme c'est le cas pour Toulouse par moments). Entourant ce quintet est une très intéressante brochette de personnages. Madame sait être incroyablement touchante malgré le peu de scènes dans lesquelles elle apparaît, Edgard se trouve être un méchant intéressant parce qu'ancré dans notre monde moderne, les Scat Cats nous semblent instantanément sympathiques et les autres animaux de la ferme ont à peu près le même effet. Les oies sont elles aussi très intéressantes de par l'humour qu'elles apportent (si ce n'est leur oncle qui est bien plus perturbant qu'autre chose), ce qui est également le cas du notaire, au nombre de scènes très limité mais qui réussit tout de même à être très mémorable.

Vous voyez déjà avec la liste que je viens de dresser un des problèmes majeurs, à mon sens, du long-métrage. Malgré qu'ils soient tous intéressants, il y a beaucoup trop de personnages! Ceci a pour effet de ne pas laisser assez de temps à certains personnages, comme à O'Malley qui aurait mérité un peu plus de temps accordé à son évolution. Roquefort est également un personnage extrêmement sous-traité puisqu'il agit, vers la fin, en grand héros malgré le fait qu'il soit très peu présent, faute de temps. Les oies sont les pires offenses à ce sujet tant elles sont, au final, inutiles dans le récit.
Elles ne reviennent même pas dans le dernier acte où tous les autres personnages se réunissent contre Edgard (excellente scène au passage)! Plusieurs scènes de l'introduction auraient pu être retirées intégralement sans que le récit n'en souffre. Au contraire, il en aurait certainement bénéficié puisque tant d'attardement nous apporte, au final, une fin expédiée et, de ce fait, irréaliste puisque rien n'est expliqué (Madame décide soudainement d'ouvrir un organisme venant en aide aux chats des rues et elle accepte O'Malley chez elle... sans aucune explication à ce niveau!).

Il suffit de prendre Des Gammes et des arpèges en exemple. Cette chanson ne fait pas avancer le récit du tout et n'introduit aucune nouvelle dynamique puisque nous connaissons déjà la dynamique de la famille à ce moment du film. Elle conserve au moins la qualité d'être entraînante et appréciable, qualité qu'elle partage avec la chanson-titre du film, nous plongeant directement dans le ton parisien de l'oeuvre. La chanson d'O'Malley est également excellente malgré le fait qu'elle ne soit pas trop mon style. Elle m'est pourtant restée en tête et je crois bien que c'est là l'essentiel.

Vient ensuite Tout le monde veut devenir un cat. Cette chanson (et la séquence l'accompagnant) est certainement ce dont tout le monde se rappelle en se remémorant Les Aristochats. Ne me méprenez pas, la pièce est absolument excellente, devenue à juste titre un classique, et elle est, qui plus est, jumelée à un visuel très intéressant qui utilise les couleurs d'une façon incroyablement créative et appréciable. Malgré tout, on ne peut nier
qu'elle est complètement inutile à l'intrigue! Elle ne fait pas avancer le récit d'une miette si ce n'est rapprocher Duchesse à la culture de rue, mais le film ne va pas vraiment dans cette direction de toute façon! Dommage qu'une séquence devenue aussi culte n'ait pas été mieux intégrée au récit duquel elle est tirée...

Au niveau de la piste instrumentale, celle-ci est, au final, plutôt représentative des autres composantes du long-métrage. Elle est de grande qualité et s'adapte très bien aux différentes situations du film. Cependant, elle ne réussit pas à former un tout cohérent représentant l'oeuvre. Empruntant plusieurs styles, tantôt penchant pour le côté parisien, tantôt le côté espionnage, tantôt le côté action, tantôt le côté jazz... Bref, on s'y perd très facilement et celle-ci n'est pas mémorable du tout.
C'est un peu le constat général que je donne au film en fait. Il est bourré de bonnes idées, de bons personnages... Mais ceux-ci ne forment pas un tout cohésif et ça en fait un film qu'on oublie facilement. Empruntant énormément d'éléments à La Belle et le clochard et Les 101 Dalmatiens, le long-métrage n'a au final d'original que le petit tournant jazzy et parisien que les créateurs lui ont donnés. Autrement, Les Aristochats est un pot-pourri d'éléments certes hautement appréciables mais n'allant pas particulièrement bien ensemble.

Nous avons là un joli fourreau, qui arbore la même image que la jaquette mais avec un effet bosselé très apprécié. Celui-ci est d’ailleurs plutôt bien réalisé même si le fait que certains personnages soient en dégradé apporte une couche de complication qui a ici été ignorée. Le design de la jaquette est lui très bien, avec un décor parisien joliment réalisé et des personnages très fidèles à leur design original. Je dois également une mention spéciale au cadre du logo, rappelant en même temps le côté classe des personnages principaux et l’aspect musical imposant du long-métrage. Ma seule réserve à ce niveau, c’est dans la tranche (les deux tranches pour le fourreau), qui ont décidé de montrer des personnages de la bande des Scat Cats, malgré le peu d’importance qu’ils ont dans le long-métrage par rapport à Duchesse ou O’Malley dont la présence aurait eu bien plus de sens!
Packaging
L'édition Blu-ray+DVD de Les Aristochats est servie avec un magnifique fourreau, puis dans un boîtier Amaray 2 disques, sans tranche dans le milieu. Il ne contient aucun imprimé.

Comme à l'habitude, le Blu-ray comme le DVD ne possèdent pas de véritable sérigraphie; le même design bleu et gris, respectivement, est de retour. En plus d'être simplement laid, cette décision donne vraiment à l'édition une allure amateure.
Blu-ray
Ce disque s'ouvre avec un menu des langues, comprenant le français, l'anglais, l'espagnol et le portugais. À noter que celui-ci est très laid, l'image qui l'accompagne étant très floue. M'apparaît par la suite le logo de Disney et, ensuite, les bandes-annonces commencent. On débute par Disney Studio All Access(VO), suivi de Cendrillon en Blu-ray(VF) et de Trouver Nemo en 3D au cinéma (VFQ). Accessibles via le menu principal, les bandes-annonces de Disney Movie Rewards (VO), de DisneyParks (VO), de Le secret des fées (VFQ), de Les Aventures de Bernard et Bianca et Bernard et Bianca en Australie en combo 2 films sur Blu-ray (VF), de Les Chihuaha de Beverly Hills 3 (VFQ) et de Les Avions (VFQ) viennent joindre les bandes-annonces mentionnées précédemment.

Lorsque vient le temps de démarrer le programme principal, nous avons droit à l'option de le visionner avec les paroles qui défilent à l'écran. Une addition fort pertinente et appréciée. Côté qualité, la restauration est très fort agréable. L'image est très claire, on peut voir chaque trait de crayon des artistes (surtout qu'ils sont très apparents...). Seules les couleurs sont parfois un peu fades (et quelques fois différentes d'une image à l'autre), et les noirs complets sont extrêmement granuleux (principalement le tout premier, suivant la carte
de Buena Vista). De plus, il y a tout de même une utilisation notable de DNR, bien que plutôt faible.

Le premier bonus est L'ouverture perdue, spécialement conçu pour cette édition. En le regardant, je ne peux m'empêcher de noter le grand effort qui y a été fait. Au-delà du fait que la scène en elle-même est très intéressante (et que les storyboards présentés montrent des versions très éloignées du Edgar que nous connaissons), le supplément est très bien présenté, avec un assez fin souci du détail. Il est d'ailleurs très bien narraté par Richard M. Sherman.

Le prochain supplément est un clip nommé Oui oui Marie. Il s'agit en fait de plusieurs morceaux de dialogues du film, rémixé par D!tto (qui faisait exactement le même exercice sur Youtube avant ce supplément) pour en faire une chanson. C'est assez spécial et ça ne plaira sans doute pas à tout le monde (je ne sais même pas moi-même ce que j'en pense), mais c'est un beau geste de la part de Disney d'avoir embauché un Youtubeur pour leur édition Blu-ray officielle.

Suit une chanson supprimée, She Never Felt Alone. À l'image du premier, celui-ci est très complet, nous proposant même une démo d'une autre chanson et une anecdote d'enregistrement plutôt intéressante. Les trames ont d'ailleurs dû être très bien conservées car, contrairement à la plupart des bonus de ce genre, la qualité de la piste est excellente.

Dans la section Coulisses classiques Disney, nous retrouvons, d'abord, une featurette sur les frères Sherman, ayant composé la musique du film, entre autres. Il s'agit en fait d'une discussion très courte avec eux sur les deux premières chansons du film. Curieux, tout d'abord, qu'ils n'aient pas fait évoluer la discussion pour qu'elle porte sur l'entièreté de la bande sonore du film, et surtout qu'on n'effleure même pas la chanson-phare du film: Tout le monde veut devenir un cat. L'aspect très court de ce supplément fait d'ailleurs en sorte qu'on n'en
apprend franchement très peu et cela fait d'une featurette qui aurait pu être très intéressante un ajout complètement inutile.

Un extrait de The Great Cat Family suit. Cet extrait d'une émission prédatant Les Aristochats est un espèce de documentaire sur la domestication du chat. Présenté dans une qualité acceptable malgré les nombreuses égratignures de la pellicule, il est franchement très intéressant, prenant souvent des allures de fiction pour expliquer des évènements qui se sont réellement produits et offrant, de la sorte, des moments d'animation inédits (et très réussis).

C'est un court-métrage qui vient clore cette section, soit «Gai...Gai...Baignons-nous». Assez drôle (et disponible en français), il s'agit ici d'un ajout très plaisant, bien que le lien avec le film soit extrêmement limité. On y retrouve en effet Figaro (de Pinocchio) qui a visiblement été adopté par Minnie, qui lui fait prendre son bain. Le petit félin se met par la suite dans l'embarras, traînant à des endroits peu recommandables... Plusieurs gags visuels y sont assez bien trouvés, c'est donc un assez bon court-métrage à ce niveau.
Dans la section Musique, nous pouvons simplement accéder aux différentes chansons du film et les visionner avec les paroles à l'écran, fonction toujours agréable mais ne représentant rien de bien transcendant.
DVD
Sans passer par un menu des langues comme nous en avons pourtant l’habitude, le logo de Disney m’apparaît dès la lecture du disque, suivi de l'option FastPlay. Nous accédons alors directement au menu principal si c'est l'option que nous choisissons. Les bandes-annonces de Disney Studios All Access (VO), Cendrillon en Blu-ray(VO), Trouver Nemo en 3D (VO), Disney Movie Rewards (VO), DisneyParks (VO), Le Secret des ailes magiques (VO), Les Aventures de Bernard et Bianca et Bernard et Bianca en Australie en Blu-ray (VO), Les Chihuahas de Beverly Hills 3 (VO) et Les Avions (VO) sont accessibles via le menu principal.

Celui-ci est très différent de celui du Blu-ray. Il présente en effet la même scène en boucle, soit un des Scat Cats qui joue du piano, un autre qui joue de la guitare et Berlioz et Toulouse qui bougent au son de la musique. C’est assez joli mais beaucoup trop répétitif! Le fond sonore est, évidemment, Tout le monde veut devenir un cat, ou du moins un extrait de celle-ci, encore une fois répétitif puisque très court. La partie navigation du
menu fait également très vieux jeu, ce qui s’explique très certainement par le fait qu’il s’agit là d’un vieux menu recyclé pour cette édition. Je dois tout de même aplaudir la transition vers le menu des bonus, très jolie, même si le menu des bonus, lui, est encore une fois très répétitif mais, de surcroît, la boucle oblige des mouvements absolument invraisemblables. En général, cela dit, ce qui est fait est bien fait. Simplement, ils n’ont pas voulu faire grand-chose.
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