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15. Sens Dessus Dessous (Vice Versa)
(2015)

Joie a toujours réussi à rendre Riley heureuse dans toutes les circonstances, mais une série de phénomènes inexpliqués semblant être déclenchés par Tristesse semblent menacer le bonheur de Riley. Tentant de rectifier la situation, elle s'envoie par inadvertance, en compagnie de Tristesse, dans un coin reculé du cerveau, laissant Peur, Dégoût et Colère seuls aux commandes...

Date de sortie: 3 novembre 2015

Édition: Standard

Disponibilité: Oui

Doublage français: Version québécoise

Langues: Français, anglais, espagnol

Sous-titres: Français, anglais, espagnol

Bonus présents:

 

  • Commentaire audio (1:35:00)

  • L'histoire de l'histoire (10:30)

  • En Route vers Pixar : Les Femmes de Sens Dessus Dessous (11:22)

  • Barrages d'émotion (7:17)

  • Une carte du cerveau (8:24)

  • Nos pères, les cinéastes (7:25)

  • Vers l'inconnu : le son de Sens Dessus Dessous (7:09)

  • L'art méconnu du montage en animation (4:43)

  • Scènes supprimées – Présentation générale (0:55)

  • Scène supprimée – Riley grandit (4:45)

  • Scène supprimée – Les Bas de Joie (3:39)

  • Scène supprimée – Un Moment d'égarement (4:12)

  • Scène supprimée – Construction (3:17)

  • Court-métrage – Uku et Lélé (7:12)

  • Court-métrage – Premier Rendez-vous? (4:41)

  • Du Bonbon pour l'esprit (14:26)

  • Bande-annonce – Souvenir (1:38)

  • Bande-annonce – Expérience (2:18)

  • Bande annonce japonaise (2:30)

Critique

L'édition que je vais critiquer est l'édition exclusive Best Buy de l’édition Standard en Blu-ray+DVD+HD Numérique de Zone A et de Région 1, sorti en 2015 que je me suis procuré la même année.

 

Critique
Film

 

Pixar a encore une fois réussi! Bon sang que j’avais hâte de relire cette phrase sur tous les journaux! Après une série de suites et prequels plutôt inintéressantes et un Rebelle qui n’a pas su conquérir les cœurs de toute la presse comme les Là-haut et les Wall-E avaient pu le faire avant lui, il était bien temps d'avoir enfin une œuvre positivement unanime proposée par les studios. Heureusement pour Pixar, Sens Dessus Dessous s’est avéré être un grand succès commercial comme critique. Je ne m’étais cela dit pas prononcé sur ce film lors de sa sortie cinéma cet été. Je le fais donc maintenant, à l’occasion de sa sortie en Blu-ray. Et disons que le bilan n’est pas parfait…

 

Film

La force des films de Pixar a toujours été d’être très riches en émotion, surtout pour ce qui est des plus récents. Il est donc tout à fait normal qu’ils finissent par en faire le thème principal d’un de leur long-métrage. C’est donc leur quinzième qui hérite de cette forte thématique et là-dessus, je dois dire que c’est extrêmement réussi. Je ne sais pas si c’est parce que je suis dans un état d’esprit qui me rend extrêmement sensible au message du long-métrage ces derniers temps ou si c’est bien cette création qui a eu l’ingéniosité de frapper les bonnes cordes, mais je n’ai jamais autant pleuré devant un film. Généralement, la force dramatique d’un film, surtout chez Pixar, peut être résumée en un moment-clé : la mort de Mme Frederiksen, l’apothéose de Rebelle, cette fameuse finale d’Histoire de jouets 3. Ici, c’est pour moi impossible. J’ai pleuré à beaucoup trop de moments à travers ce film. Le pari est donc réussi : il est poétiquement touchant.

 

Toute cette émotion est transportée principalement par le personnage de Riley, sorte de personnage principal qui n’en est pas vraiment un. Bien sûr, ce sont en fait les cinq émotions de sa tête qui sont les véritables protagonistes de ce film, ce qui fait de Riley, tout comme de ses parents, un personnage plutôt effacé au final. On réussit tout de même à comprendre ce qu’elle vit avec ce qui se passe dans sa tête. Malgré tout, mon avis est particulièrement mitigé en ce qui a trait à Riley. Que ce soit voulu ou non, les créateurs du film ont conçu Riley comme une petite fille particulièrement générique. Ça se voit bien dans ses îles de la personnalité : mise à part le hockey, toutes ses îles se retrouvent dans la majorité de nos têtes. Elle n’a au final d’unique que sa passion pour son sport, mais ce n’est clairement pas suffisant pour en faire un personnage mémorable. Cela dit, son aspect passe-partout nous permet aussi de s’identifier plus facilement à elle, et donc de ressentir avec elle les émotions qu’elle traverse. Si j’avais à choisir, je conserverais certainement tous ses sentiments brutes aux dépends

 d’un personnage plus travaillé; mais il me semble qu’un équilibre plus agréable aurait pu être trouvé. Il en va d’ailleurs de même pour ses parents, tous deux extrêmement stéréotypés.

 

Le constat est bien plus positif lorsqu’on entre dans la tête de Riley pour découvrir Joie, Tristesse, Peur, Colère et Dégoût. Il aurait été bien facile de n’identifier les personnages que par leur émotion principale et de tomber ainsi dans des personnages unidimensionnels. Et bien que ce soit un peu le cas pour les trois émotions plus secondaires, Joie et Tristesse ont droit à un très bon développement (et également une dynamique entre elles des plus intéressantes). Joie n’est pas entièrement bonne; elle n’hésite pas à faire prévaloir son propre bonheur contre celui des autres et est plutôt narcissique, croyant qu’elle seule puisse rendre Riley heureuse. Tristesse, elle, n’est pas non plus entièrement mauvaise. Elle sait faire preuve de compassion, une qualité complètement inconnue pour Joie. Je dois par contre avouer que les motivations de Tristesse sont un peu floues… Pourquoi s’obstine-t-elle à 

toucher aux souvenirs? Alors que les auteurs ont réussi à calibrer les deux niveaux de l’histoire (les aventures des personnages et les émotions de Riley) pendant tout le film, là il y a clairement un manque pour le premier niveau du récit qui déconcerte un peu le spectateur.

 

Un aspect particulièrement négatif au niveau des personnages réside en l’ami imaginaire, Bing Bong. Je suppose qu’il devait être le support comique et attachant du film (un genre d’Olaf, finalement…), mais ça ne marche pas du tout. Premièrement, on ne passe que très peu de temps avec lui et donc pas suffisamment pour apprendre à le connaître. Son côté gaffeur n’est dû qu’à son insouciance et ne nous apporte donc aucune affection à son égard. Ce n’est pas que je ne l’aime pas, c’est que je m’en fiche, et ce jusqu’à sa dernière réplique, qui a quand même su me faire craquer. Mais c’est là, en fait, que j’ai réalisé que ce personnage avait été bien trop sous-exploité, puisque je ne savais même pas pourquoi je craquais…

 

Tous ces amis imaginaires et ces émotions font partie d’une mythologie franchement très bien travaillée et particulièrement passionnante. Une autre force chez Pixar est celle de créer des mondes inédits absolument convaincants. Ici, par contre, le monde n’était pas entièrement inédit puisqu’il s’agissait de l’esprit humain. Il devait donc être en parfaite concordance avec nos agissements et notre façon de penser, ce qui a été entièrement respecté. Tout est parfait à ce niveau et de nombreuses petites références sont les bienvenues, comme les fameux gels de cerveau présents dans à peu près toutes les pubs du long-métrage. Que ce soit les souvenirs liés à des émotions, les îles de personnalité, ou bien les rêves (l’aspect de la mythologie que j’ai personnellement le plus apprécié), tout est merveilleusement bien géré.

 

Tout cet univers permet de traiter de bien des thèmes d’une façon remarquable et surprenamment  adulte. Certes, l’histoire principale traite de l’acceptation de San Francisco pour Riley, cette nouvelle vie qui s’offre à elle et dont elle ne veut pas. Mais il s’agit également de son acceptation de sa nouvelle vie d’adulte et son délaissement de sa vie d’enfant, cette transition difficile qu’est l’adolescence. Il est clair que pour la majeure partie du film, elle est confrontée à sa crise d’adolescence (qui est ici plutôt courte, mais passons), qu’elle traverse en surpassant ses souvenirs d’enfance et en prenant conscience que ceux-ci font partie du passé, qu’il faut maintenant passer à autre chose. Un traitement de la chose très bien exécuté et plutôt original.

 

Toute cette évolution, riche en émotion, est particulièrement bien appuyée par la musique, ici composée par Michael Giacchino, qui revient chez Pixar après sa contribution sur Les Bagnoles 2. Et il y réalise de l’excellent travail, saisissant à la perfection le côté très enchanteur du film, tout en supportant à merveille les moments plus émotifs et ceux plus tendus. Le film possède, grâce à son travail, une trame instrumentale bien unique qui colle parfaitement à chacun de ses moments mais également à son univers. Mon morceau préféré reste celui utilisé dans l’introduction du film, plein de mystère et d’enchantement, ces sentiments qu’un nouveau-né doit certainement ressentir en ouvrant ses yeux pour la première fois.

 

D’un point de vue technique, je n’aurai certainement à dire qu’un seul et unique mot : Pixar. Les textures sont absolument merveilleuses, les décors très près d’un parfait photoréalisme et l’éclairage absolument génial, sans oublier des effets spéciaux à couper le souffle. C’est devenu une habitude chez Pixar de nous offrir un visuel parfait en tous points, et nous n’en attendons désormais rien de moins. Cette fois, ils ajoutent qui plus est à l’offre en se permettant un peu de créativité lors du segment dans le couloir de l’abstraction, une bien belle idée permettant de laisser libre cours à l’imagination de ses créateurs, pour un résultat génial en tous points.

 

Vous comprendrez donc aisément que le point faible du film se retrouve dans ses personnages, bien souvent sous-exploités. Tout le cachet a été mis sur les graphismes, la musique, mais surtout l’émotion et ça a bien fonctionné. En traitant un thème complexe de façon exemplaire, l’équipe de Pixar a bien fait mouche et nous offre un film certes imparfait, mais définitivement agréable et recommandé!

 

Packaging

 

L'édition Standard exclusive Best Buy de Sens Dessus Dessous est servie avec un fourreau partiel combiné avec cinq cartons-personnages, dans un boîtier Amaray de 3 disques, avec une tranche dans le milieu. Il ne contient qu’un seul imprimé, celui contenant le code de la copie digitale.

 

Quel concept intéressant pour un fourreau! Avec les cinq cartons-personnages (reprenant chacune des émotions), on peut changer à notre guise le personnage-vedette de notre édition! Vous vous sentez joyeux? Prenez le carton du personnage de Joie et placez-le devant les autres! Ce concept est une excellente trouvaille qui est vraiment la bienvenue considérant la pauvreté des jaquettes officielles proposées… Pas qu’elles soient laides, pas du tout même, seulement, il s’agit simplement d’une affiche cinéma recyclé… Un visuel exclusif aurait été bien plus apprécié! Mais il faut bien avouer que c’est assez réussi, présentant les personnages dans leur émotion de base, aisément transmise en une seule image. De plus, le design avec les cercles, devenue la patte graphique du film, est assez joli.

 

Ce qu’il y a de bien avec Pixar, c’est que même alors que presque aucune compagnie ne propose de sérigraphie, ses éditions en possèdent toujours et même sur le DVD! 

Bien que le Blu-ray et le DVD ne se contente que de reprendre le visuel principal, le Blu-ray bonus, lui, reprend une bien jolie image reprenant l’ami imaginaire avec Riley, une belle attention envers ce personnage écarté du matériel publicitaire du film. À noter que la qualité de la sérigraphie du DVD laisse franchement à désirer.

 

Blu-ray - Disque 1

 

Le disque s’ouvre avec un menu des langues simple, reprenant le thème des cercles qu'on peut retrouver sur les affiches du long-métrage. Rien de bien surprenant ni de décevant. Le logo Disney apparaît ensuite, suivi par les bandes-annonces de Le Bon Dinosaure au cinéma (VFQ), Histoire de jouets : Hors du temps sur Blu-ray (VFQ) et Le Monde de demain sur Blu-ray (VFQ). Accessible via le menu principal est également la bande-annonce du prochain Star Wars (VFQ).

 

Parlant du menu principal, celui-ci est particulièrement sobre. Il ne s'agit en fait que de cercles, des couleurs représentant les personnages principaux, défilant sur un fond uni avec, comme trame sonore, une musique incroyablement tranquille et effacée. Dans le genre sobre, c'est très efficace, mais je dois avouer préférer les menus plus animés et complexes.

 

L'image est elle incroyablement jolie. Franchement, je défie quiconque de trouver un défaut à ce port sur Blu-ray absolument magnifique! La qualité nous permet de profiter de chaque détail, chaque brillant, chaque texture à son maximum. La couleur est riche et les noirs et blancs profonds. Bref, un véritable délice occulaire!

 

Nous arrivons par la suite à la section Suppléments de ce disque, tout de même assez dépouillée puisque l’édition possède un second disque. Nous retrouvons tout de même quelques bonus comme, d’abord, le court-métrage Uku et Lélé, présenté au cinéma avant Sens Dessus Dessous. Celui-ci présente des images absolument magnifiques, mais sa formule devient drôlement lassante… Est-ce que Pixar ne sait donc faire que des histoires d’amour pour ses courts-métrages? Depuis quelques temps, c’est ce qu’ils semblent vouloir nous faire penser, mais il est vrai

que, malgré le manque d’originalité, ce court film est bien appréciable, présentant une très belle chanson et un récit plutôt touchant.

 

Ensuite, nous avons droit à un bonus énormément publicisé pour la sortie du film dans les magasins : Premier rendez-vous?, la suite en court-métrage du film. Reprenant le garçon aperçu à la fin de Sens Dessus Dessous, le film explore les réactions des parents (et de leurs émotions…) de Riley à ce changement soudain. Du haut de ses cinq minutes (qu’il n’atteint même pas tout à fait), le court-métrage n’a pas le temps de s’investir dans son récit, ni même de nous présenter quelque chose de tout à fait original ou de surprenant… Tout y est extrêmement convenu et les stéréotypes et sont présents à foison.

 

Le premier supplément à saveur d’informations est En Route vers Pixar : Les Femmes de Sens Dessus Dessous. Bien qu’il soit plutôt bien réalisé et que sa morale est agréable, je me dois de demander pourquoi! Il n’est que très peu en lien avec le film et trace le parcours de gens dont on se fiche pas mal… Aussi inspirant que ce bonus est, nous n’apprenons absolument rien sur le film et c’est bien de la ressource perdue qui aurait pu être mise sur des suppléments plus pertinents.

 

Nous avons ensuite droit à Barrages d’émotion, qui nous amène dans le processus de création des cinq personnages-phares du films; les émotions. On y effleure beaucoup de sujets sans jamais aller en profondeur… Beaucoup d’opportunités manquées tant on commence à nous en dire, sans jamais en faire un sujet. Vous découvrirez donc beaucoup de petites anecdotes dans cette vidéo, mais n’irai jamais à fond dans de grandes analyses et de grandes histoires par rapport avec la conception du film.

 

Suit le commentaire audio du film, conduit par  Pete Docter et le co-réalisateur du film, Ronnie Del Carmen. Extrêmement bien structuré (un peu trop même, ne permettant pas énormément de liberté à ses participants), le commentaire n’hésite pas à prendre ses auditeurs pour des aguerris du cinéma, faisant régulièrement référence à des notions bien connues du domaine et nous proposant non seulement des anecdotes pertinentes mais un grand voyage au centre du long-métrage et de sa conception, en décortiquant le sous-texte ainsi que la réalisation. Notez au passage que dans le commentaire interviennent également deux invités, que je vous laisse découvrir par vous-mêmes.

 

Blu-ray - Disque 2

 

Pixar sont l’un des rares studios à encore proposer des éditions avec un disque Blu-ray rempli de suppléments, ce qui est un énorme point en leur faveur. Quand on lance celui-ci, on arrive directement à un menu des langues identique à celui du premier disque, si ce n’est que la quantité de langues est ici astronomique (Il propose d’ailleurs les deux versions françaises). Nous est ensuite présenté le logo Disney avant d’arriver directement au menu, lui aussi identique au premier disque. Il y a cependant quatre sections : Les coulisses, Scènes supprimées, Bande-annonce et Sous-titres.

 

En entrant dans Les coulisses, nous avons d’abord droit à L’histoire de l’histoire, un excellent bonus nous embarquant dans le parcours du scénario, du début très flou jusqu’au texte final, en passant par les nombreuses embûches. Il aurait peut-être pu être plus long, mais j’ai tout de même eu l’impression qu’il en disait juste assez, nous laissant pleinement imaginé ce que le film aurait pu être si telle ou telle chose avait été approuvée. Qui plus est, on nous plonge carrément dans le processus créatif et c’est ce que j’adore de ce genre de supplément!

 

 

Une carte du cerveau nous parle plutôt de l’élaboration des lieux du film, soit l’esprit de Riley. Bien que ce bonus nous fasse prendre conscience de certains défis qui n’en étaient même pas dans nos têtes à nous, les spectateurs, on effleure beaucoup le sujet et nous fait passer par beaucoup de répétitions, alors que le thème était particulièrement riche. Je crois qu’on aurait pu parcourir un peu plus en détail les différents éléments des décors et leur signification pour rendre cette vidéo plus intéressante. Cela dit, on en apprend tout de même beaucoup après le visionnement.

 

Nous pouvons ensuite découvrir Nos pères, les cinéastes, un très bon mais très court documentaire sur Pete Docter, le réalisateur du film et Michael Giacchino, le compositeur, du point de vue de leurs filles respectives, amies dans la vie. C’est surtout pour l’angle en fait que le supplément est intéressant puisque sa structure laisse clairement à désirer. Néanmoins, on apprend bien des choses sur la méthode de travail des deux artisans ainsi que sur leur façon d’être, ce qui rend le bonus absolument fascinant. Beaucoup de potentiel inexploité ici, malheureusement…

 

Nous nous transportons ensuite Vers l’inconnu : le son de Sens Dessus Dessous. À chaque fois que je regarde un bonus comme celui-ci, qui traite des effets sonores, je ne peux m’empêcher d’être estomaqué par tout le travail réalisé dans cette sphère. Ce supplément-ci ne fait aucunement exception, présentant les origines de plusieurs effets et la pensée derrière l’utilisation de tel ou tel son. Une partie de la production peu explorée qui est pourtant si fascinante!

 

J’ai le même constat pour L’art méconnu du montage en animation. Il tombe un peu à plat, cependant, mais je dois avouer que j’avais de hautes attentes pour celui-ci et que c’est peut-être pour ça que j’ai été déçu. Néanmoins, il apporte une lumière intéressante sur le travail de monteur dans le cinéma d’animation, qui est en tous points différent du même travail en animation traditionnel, et en ce sens, il se révèle être extrêmement pertinent. J’aurais simplement aimé un peu plus de profondeur.

 

Clôturant cette section est Du bonbon pour l’esprit. Une suite de matériel publicitaire extrêmement court (la majorité d’entre eux en-dessous des 10 seconde) probablement destiné à être partagé sur les réseaux sociaux, je ne comprends pas trop comment ça a pu se retrouver dans cette section… Ça n’a absolument rien à voir avec les coulisses du film, ni même avec la qualité des précédents bonus tant celui-ci est absolument interminable jusqu’à ce qu’on arrive au matériel un peu plus consistant, dont certains incluant du dialogue (en VO, bien sûr…)

 

Nous nous retrouvons ensuite avec quelque chose d'un peu plus consistant, soit les scènes supprimées. Elles y sont au nombre de quatre, introduites dans leur ensemble et individuellement par Pete Docter. Ce qui est particulièrement intéressant c'est que chacune d'entre elles présente une vision extrêmement différente du film, telle qu'explorée dans L'histoire de l'histoire. On peut donc visionner une scène dans laquelle la relation-clé du long-métrage est Joie et Peur, une autre où c'est plutôt Joie et Bing Bong. Et bien que je sois très heureux des changements qui ont été apportés, ces scènes restent agréables et certaines d'entre elles présentent un humour absolument excellent. Toutes sont présentées de façon très dynamique malgré leur aspect non-terminé.

 

Trois bandes-annonces concluent ce disque, toutes présentées seulement en version sous-titrée (ce qui est bien dommage considérant qu'une version française existe pour les deux premières). L'édition inclue également la bande-annonce japonaise, un très bon ajout considérant qu'elle est excellente et est bien plus fidèle au long-métrage que l'américaine. Cependant, il est vrai qu'elle en dit beaucoup, peut-être même un peu trop...

 

Note

Film:

9

Graphismes:

8

Image:

10

Bonus:

8

Points bonis:

4

Total: 92%

La voilà! Cette éditiion qui a finalement égalisé l'édition la mieux notée sur le site : L'édition Diamant de Blanche-Neige et les sept nains. Grandement aidée par un long-métrage absolument parfaitement visuellement et au point de vue de la musique, et livrant un récit incroyablement touchant malgré ses personnages manquant de nuances, l'édition a en plus le mérite de nous présenter son film dans une qualité irréprochable et avec des titres français nombreux qui lui donnent quatre points bonis. L'acheteur peut aussi se réjouir d'avoir désormais en sa possession une bien jolie jaquette même si celle-ci se contente de reprendre telle quelle une affiche du film (et celui qui se procure l'édition Best Buy a en plus une jaquette au concept franchement intéressant). Les menus, eux, ont un design un peut trop simpliste à mon goût, mais la note est nettement augmentée par la présence de sérigraphie sur tous les disques, cependant. Du côté des suppléments, leur nombre peut décevoir, même s'il reste tout à fait acceptable, mais leur pertinence n'est pas à questionner et le fait qu'on ne nous prenne pas pour des idiots (ce que plusieurs suppléments d'autres éditions font) est grandement apprécié. Nous nous penchons donc bien plus du côté de Joie que du côté de Dégoût par rapport à cette merveilleuse édition.

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