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27. Oliver et compagnie
(1988)

 

Oliver, petit chat abandonné, rencontre un jour Larsouille, chien des rues, qui lui apprendra comment survivre dans le paysage new-yorkais. Mais son maître, un itinérant, a des démêlés avec un homme riche qui veut, à tout prix, ravoir son argent. En voulant aider, Oliver rencontrera Jenny, petite fille qui tombera sous le charme du chaton.

Date de sortie: 6 août 2013

Édition: 25e anniversaire

Disponibilité: Oui

Doublage français: Doublage québécois

Langues: Français, anglais, espagnol

Sous-titres: Français, anglais, espagnol

La note de 47% est donc accordée à cette édition 20e anniversaire qui est au final un bien mauvais cadeau pour ce long-métrage. Il a beau être excellent malgré la qualité des arrières-plans médiocre et la musique beaucoup trop ancrée dans son époque, la qualité de l'image nous empêche presque d'apprécier le film. Même si les menus sont pour la plupart bien pensés et la jaquette excellente, les erreurs trop fréquentes et le sticker gris sur le disque font baisser drastiquement la note accordée aux graphismes. Et ce n'est surtout pas les suppléments qui vont sauver la mise, car ils ne représentent que du matériel publicitaire, des chansons du film sans les paroles françaises ou bien des courts-métrages aucunement restaurés. Les points bonus que j'aurais accordé à l'édition pour la musique pendant le menu des langues ont été annulés par une trop grande insouciance dans tout le reste du contenu, notamment dans les sous-titres. Inutile de dire que ce film aurait mérité une bien meilleure édition!

Total: 47%
Note
Critique

L'édition que je vais critiquer est l'édition 20e anniversaire en DVD de Région 1, sorti en 2009 que je me suis procuré en 2011.

 

Film

 

Oliver et compagnie fait partie de ces films qui font partie d'un entre-deux: Entre les longs-métrages où les animateurs s'adaptaient à la nouvelle situation du studio, et entre ce qu'on considère aujourd'hui comme le 3e âge d'or. Ce statut ne lui enlève pourtant aucune

qualité.

 

Il est vrai que l'histoire du film est très prenante, et surtout inusité pour un film de la compagnie. Voir un sans-abri tenter de rembourser ses dettes, ça reste un thème adulte que les plus jeunes spectateurs ne comprendront sans doute pas. Pourtant, il y a de bonnes chances qu'ils apprécient le film, que ce soit pour les personnages attachants, l'action qui s'y déroule ou même le bon nombre de gags s'y trouvant. Un bon risque que Disney a pris, qui a, dans mon cas, porté fruit.

 

Lorsque vous regarderez le film, vous serez

présenté à une histoire très bien construite, aux

revirements inattendus et aux scènes inoubliables.

Qui ne se souvient pas de la fameuse course

poursuite sur les rails du métro, qui augmente

mon rythme cardiaque à chaque fois. Il est juste

un peu dommage que l'issue que les créateurs

ont trouvé est complètement irréaliste. Malgré

tout, c'est avec joie que nous suivons les chiens

et Oliver tenter de sauver Jenny du mieux qu'ils le

peuvent.

 

                                                             Le mieux dans tout ça, c'est que chaque chien a sa                                                                    personnalité bien définie et par ailleurs très                                                                               intéressante. Tito, le petit chihuahua agressif, saura                                                                  nous faire rire à maintes occasions pendant que                                                                        Francis, l'intellectuel, aura le même effet, mais                                                                          différemment. Einstein est bien sur présent pour                                                                      fournir un autre type d'humour, pendant que Rita est                                                              là pour apaiser le tout. L'Arsouille saura, quant à lui,                                                                nous intéresser par son attitude «cool» et son caractère insouciant. Georgette, malgré son caractère hautain, réussit à être attachante pendant que nous ne pouvons pas nous empêcher de soutenir Fagin dans ses épreuves, mais si ce qu'il fait n'est pas tout à fait réglo. Oliver reste le plus mignon de la troupe, et représente le personnage le plus travaillé du long-métrage.

 

Mais le véritable coup de maître est réellement

représenté par Sykes, le méchant du film. C'est

sans doute, avec McLeach de «Bernard et

Bianca en Australie», l'antagoniste qui est prêt à

aller le plus loin dans un but purement

matérialiste. Il faut dire qu'il décide de kidnapper

une jeune fille seulement pour toucher la

rançon! Son attitude est elle aussi excellente, et

très bien travaillée.

 

Il est temps de basculer du côté des bémols. Je commence doucement avec un seul personnage qui m'énerve au plus haut point: Jenny (mais qu'est-ce que j'ai avec les petites filles des films de Disney?) Je ne saurais dire si c'est la voix qu'ils ont choisie(Ce qui est sur, c'est que ça n'aide pas), son côté enfant gâté(fort probable) ou bien sa trop grande ressemblance avec Penny (encore plus probable), autre personnage que je déteste, mais ce que je sais, c'est qu'au final, quelque chose ne fonctionne pas avec ce personnage.

 

Continuons dans le mauvais avec les décors

du film. Bien que du côté des personnages, il

n'y a rien à redire, New York ne m'a jamais

paru plus «sketchy» que dans un croquis,

justement. On a souvent l'impression que les

responsables ont bâclés le travail à ce niveau,

surtout quand il s'agit de plans larges de la

ville entière. Et c'est particulièrement

dérangeant puisque durant ces plans, nous

ne voyons que les décors! Rien pour

détourner notre attention de ces affrosités

donc... Au moins, on n'assiste pas au fiasco

de «Les aventures de Bernard et Bianca»: les

piétons bougent cette fois(en tout cas, la

plupart du temps)!

 

                                            Suit la musique. De ce côté, c'est couci-couça. Nous avons des                                               chansons excellentes comme «À quoi bon me tracasser?» ou                                                   d'autres bonnes mais sans plus comme «Des mines d'or» et «La                                             plus que parfaite». Mais nous avons aussi les autres. «Il était                                                   une fois à New York City» n'est pas trop mal, c'est sur, mais elle                                             ralentit beaucoup le rythme du film étant donné qu'elle le                                                       commence. Ce que je veux dire par là, c'est qu'elle ne sort vraiment pas du lot et qu'elle est relativement ennuyeuse, et quand on commence un film comme ça, c'est rarement bon signe(Sauf dans ce cas-ci). Et il y a «De bonne compagnie» qui est désastreusement interprétée par Alice Raynard. Une raison de plus de détester Jenny, j'imagine.

 

Au final, Oliver et compagnie n'est pas un film à apprécier pour ses décors et sa musique, mais plutôt pour son scénario solide et ses personnages attachants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Packaging

 

 

 

Le DVD de Oliver et compagnie est servi avec fourreau(même si je n'ai pas eu la chance de l'obtenir!), puis dans un boîtier Amaray blanc. Avec le boîtier est compris un petit livret concernant les Blu-ray Disney. 

 

La jaquette vaut son pesant d'or. Tous les personnages qui y sont représentés sont reconnaissables, tout en étant magnifiques. La disposition est elle aussi très jolie et la vue de New York en arrière-plan est magnifiquement réalisée tout en étant assez discrète pour mettre les personnages de l'avant. Le seul bémol est accordé aux proportions, car la poubelle est beaucoup trop petite et Tito beaucoup trop grand.

 

Le disque reprend le design habituel en ne possédant qu'un vulgaire sticker gris. 

 
 
DVD

 

                                          Ce disque s'ouvre avec un menu des langues, comprenant le                                                   français, l'anglais et l'espagnol et une trame sonore, fait                                                           inhabituel pour un premier menu... Un petit détail qui me rend                                               très satisfait! Bref, la bande-annonce habituelle de Disney                                                       m'apparaît par la suite, suivi de la fonction FastPlay. Accessibles                                             via le menu principal, les bandes-annonces de Pinocchio en Blu-ray (VO), Là-haut au cinéma(VO), Les Tobby dans l'espace en Blu-ray (VO), Tobby: le joueur étoile en DVD(VO), Le chihuahua de Beverly Hills en Blu-ray (VO), Disney Movie Rewards(VO), Volt en Blu-ray (VO), Tigrou et Winnie dans une comédie musicale en DVD(VO), Clochette et le trésor perdu en Blu-ray (VO), Monstres inc. en Blu-ray (VO), Les Zic-Magines(VO) sont disponibles.

 

Le menu principal est sur une version

instrumentale de «À quoi bon me tracasser?»,

avec en guise d'image L'Arsouille sur le toit d'un

taxi en train de japper. Bien que son jappement

finit par devenir éreintant, je dois dire que le

menu est assez appréciable. Il aurait gagné à

être un peu plus complexe, mais la simplicité, ce

n'est pas toujours plus mal! Le menu

Configuration est sur un air typiquement fin

années 80, tout ça avec une image immobile de

New York en guise de visuel. Les deux sous-

menus reprennent le même principe, avec une

trame de la bande originale. Le menu des

suppléments reprend une musique endiablée

sur un menu vivant avec pour vue une rue de

New York. Quoique l'animation soit assez mal faite, on remercie l'attention. Les sous-menus reprennent, eux, une image immobile. Les scènes de l'index des scènes sont présentées en tant qu'affiche, une excellente idée.

 

Pour ce qui est du film, il est vraiment affreux! Il y a un grain persistant, et quelques craquements notables. Je ne vois pas comment je pourrais accepter ça.

 

Quelques bonus sont également présents sur ce disque, à

commencer par les deux karaokés, soit «À quoi bon me

tracasser?» et «Des mines d'or»(À noter que, dans le menu, les

chansons sont identifiées par leur nom français, et non

québécois... De plus, les paroles sont traduites mots à mots de

l'anglais, et n'ont rien à voir avec n'importe laquelle des deux

traductions françaises. Un énorme moins de ce côté.

 

Le bonus qui suit est un jeu intitulé «Le défi d'Oliver dans la grande ville». La bonne nouvelle, c'est qu'il est doublé en français! La mauvaise, c'est que c'est en français européen. Les enfants habitués aux noms seront donc assez déstabilisés... Parce que le jeu est surtout destiné aux enfants, tant les questions sont enfantines(compter des saucissons ou se remémorer une couleur). Je ne suis clairement pas le public cible, je ne peux donc pas vraiment juger!

 

C'est dans le menu Les coulisses de Disney que nous

commencerons l'exploration des vrais bonus! Et nous

commençons en force avec «Le tournage d'Oliver et

compagnie». Oui, le tournage, il semblerait qu'une version

live ait été tournée on ne sait quand! Plus sérieusement,

ce making-of du long-métrage ressemble beaucoup plus

à une longue bande-accroche. On tente même de

rassurer les gens quand on parle du CGI dans Oliver, en

spécifiant qu'on ne remplace pas les animateurs par des

ordinateurs, que les dessins sont encore effectués par des

humains en chair et en os. On n'y apprend donc pas

grand chose au final. Surtout qu'en 5 minutes, on ne peut

aller qu'en surface.

 

Suit «Les animaux animés de Disney», qui n'a au final rien à voir avec son titre, puisqu'il s'agit d'une autre bande-annonce pour la ressortie cinéma du film. Un supplément difficile à juger positivement, donc.

 

Nous pouvons ensuite découvrir une galerie photo. 57

images, ça peut sembler peu, mais il faut dire qu'elles sont

toutes intéressantes. Qu'elles présentent une scène

supprimée, des photos «behind the scenes» ou des

concept arts, toutes amènent une certaine information. Ce

sera donc le seul supplément appréciable de l'édition...

 

Nous en arrivons à quatre bandes-annonces, l'une pour la sortie originale, une autre pour la même occasion, mais conçue dans le but d'être diffusée à la télévision, une pour la ressortie et une dernière intitulée «Le retour d'un classique». La première a pour mérite de ne pas être présentée dans une trop mauvaise qualité, même si les couleurs sont massacrées. La deuxième est elle tout à fait présentable, même si la troisième la surpasse. La quatrième traite plutôt de la ressortie des classiques Disney en général, et pourquoi Disney est une telle exception dans le domaine cinématographique de ce côté. Beaucoup plus intéressant qu'une bande-annonce.

 

Comme son nom l'indique, les anecdotes cocasses du film sont

des anecdotes entourant la conception du film. Ce sont

simplement des images où ces anecdotes sont écrites.

D'ailleurs, il n'y a eu aucun effort de traduction, ce supplément

est entièrement en anglais. Très décevant.

 

Les deux derniers suppléments sont des court-métrages, «Donne la patte» et «Puss Café». La qualité du premier est assez médiocre, on dirait un film téléchargé sur Internet tant l'image est pixelisé. Le défaut du deuxième réside dans les craquements, beaucoup trop présents.

Points bonus:
Suppléments:
Image:
Graphismes:
Film:
Bonus présents:

 

  • Making-of - Le tournage d'Oliver et compagnie(5:31)

  • Les animaux animés de Disney (1:28)

  • Galerie photo - Album de découpures d'Oliver et compagnie(57 images)

  • Anecdotes cocasses du film(10)

  • Court-métrage - Donne la patte(8:08)

  • Court-métrage - Puss Café(7:09)

  • Jeu - Le défi d'Oliver dans la grande ville

  • Chantons ensemble

  • 1ere bande-annonce

      cinéma(1:33)

  • 2e bande-annonce

      cinéma(0:31)

  • Bande-annonce

      télévisuelle(0:31)

  • Le retour d'un

      classique(1:59)

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