Jour 4 - Dumbo

53 jours. 53 classiques. Pour la cinquantaine de jours qui suit, je m’engage à regarder, chaque jour, un classique Disney dans leur ordre officiel. Et chaque jour, je posterai ma critique du film ici.

 

J’aime bien Dumbo. Il n’a selon moi pas grand-chose de bien particulier, si ce n’est la séquence des éléphants roses, mais quelque chose sait très bien attirer mon attention dans ce film et chaque fois que je l’écoute, je ne m’ennuie pas.

 

L’histoire du film est plutôt originale et sait tirer profit de personnages intéressants, attachants et drôles. On a d’un côté Dumbo, un éléphant avec qui on sympathise dès le début puisqu’il est particulièrement mignon mais aussi très réaliste, dans ses réactions innocentes d’un enfant naïf. La scène juste après sa séparation d’avec sa mère me touche toujours, peut-être même plus que la 

scène de leur réunion. On a d’un autre côté Timothée, qui lui me plaît moins car il reste un «wanna-be Jiminy» et rien que ça. Il reprend donc énormément de caractéristiques du personnage de Pinocchio et j’ai beaucoup de difficulté à les dissocier lorsque j’omets leur apparence. Il n’en reste pas moins que Jiminy est mon «sidekick» préféré de Disney et qu’ainsi je passe tout de même un bon moment avec Timothée.

 

Ces deux personnages vivront des aventures qui frôlent parfois le film-parcours, dont je parlais il me semble il y a deux jours dans ma critique de Pinocchio, mais le long-métrage plutôt court reste tout de même un film-histoire, avec une ligne directrice bien tracée. Il est tout de même surprenant que la principale caractéristique pour laquelle est connue Dumbo ne se révèle qu’à la fin, mais passons.

 

Ce film nous offre donc une histoire tantôt touchante, tantôt intriguante, tantôt choquante et tantôt loufoque, ce qui n’est pas pour me déplaire. Quand je regarde Dumbo, je passe par une certaine gamme d’émotions, même si j’en retiens plus le côté triste et émouvant que je retrouve dans la relation entre Dumbo et Mme Jumbo. La scène où cette dernière veut protéger son fils me reste encore en tête.

 

Je ne peux critiquer Dumbo sans parler de la séquence des éléphants roses, que je mentionne chaque fois que je parle du film pour la seule et bonne raison que c’est ma scène préférée tout Disney confondu, et de loin. Concevoir cette scène a demandé une imagination plus que débordante et un esprit d’association impressionnant. Toutes les transitions me fascinent même quand, à force de les regarder, je les devine à l’avance. C’est LE moment que j’attends pendant tout le film, même si le reste du dit-film offre également son lot de moment intéressant.

 

Là où Dumbo descend dans mon appréciation, c’est du côté de l’image et de la musique. Les décors sont souvent assez peu travaillés, quelque peu simplistes et rares sont les éléments qui me fascinent au cours de l’heure. Ça reste tout de même passable car les animations sont plutôt jolis, mais on a clairement voulu faire le film plutôt rapidement et on ne s’est pas cassé la tête à faire des décors de fou comme dans Pinocchio par exemple. Côté musique, bien que j’adore «Voici le messager», «Mon tout petit» et «Le train du bonheur», je ne peux passer outre le fait que la bande instrumentale ne me rejoint pas. J’ai l’impression d’entendre les mêmes titres tout au long du film et ça devient éreintant. Ce sentiment n’est peut-être pas justifié, mais c’est ce que je ressens en regardant (mais surtout en écoutant) Dumbo.

 

Au final, vous comprendrez que j’ai, malgré les défauts mentionnés dans le précédent paragraphe, bien apprécié de revoir Dumbo. Il y a là des séquences qui me rejoignent à chaque visionnement malgré un scénario généralement plutôt simplistes.