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Jour 24 - Rox et Rouky

53 jours. 53 classiques. Pour la cinquantaine de jours qui suit, je m’engage à regarder, chaque jour, un classique Disney dans leur ordre officiel. Et chaque jour, je posterai ma critique du film ici.

 

Visiblement, les studios Disney avaient un énorme faible pour les animaux à cette époque! C’est effectivement le sixième film d’animaux d’affilé que je critique!

 

Cela ne nous empêche pas de nous attacher aux personnages présentés dans ces films. L’exemple est là, on s’attache vraiment à Rox et à Rouky. Mignons comme tout, ils savent vraiment nous faire sourire dès leur apparition respective à l’écran, ce qui fait qu’on s’inquiète pour eux à l’avenir. Malgré ce fait, ce ne sont pas tant les personnages en tant que tel qui sont intéressants, mais surtout leur relation entre eux, ce qui est logique puisque le long-métrage porte sur une 

relation. Celle du renard et du chien est bien sûr à l’honneur (avec raison, d’ailleurs) mais c’est celle d’Amos Slade et Veuve Tartine qui a particulièrement capté mon attention. Ils ont beau se tirer dessus, briser la voiture de l’autre, se haïr à un point extrême, en fait, on sent entre eux une chimie unique qui rend leurs scènes très intéressantes. Il est dommage, avec une si bonne maîtrise du côté des personnages, qu’il n’y ait pas d’histoire consistante pour les supporter…

 

Effectivement, Rox et Rouky réussit à battre mon record d’ennui précédemment établi par Bambi (je retire Fantasia de l’équation, ce ne serait pas juste!). Il ne se passe rien pendant la majorité du film, c’est très calme et il n’y a que discussions par-dessus discussions. Pourtant, je ne peux m’empêcher de penser que le point que j’ai adressé au précédent paragraphe ne serait peut-être pas aussi bien géré si histoire alambiquée il y avait eu. En se concentrant sur les personnages, on a droit à tout autre chose que les Disney ne nous avait pas offert jusqu’à maintenant (pas aussi bien fait, dans tous les cas!). J’ai un autre problème avec le film, par contre, c’est le passage où Rox trouve sa douce moitié. Cette séquence est beaucoup trop longue pour son peu de proximité avec le reste du film, elle ne traite aucunement de la relation entre Rox et Rouky et est à la fois ennuyeuse… Il aurait vraiment fallu la raccourcir à mon avis!

 

Malgré ces points, je tiens tout de même à préciser que j’ai apprécié ce film. J’ai râlé tout le long, regardant l’heure et le temps qu’il restait au film, me croisant les doigts pour qu’il y ait un générique de fin en plus du générique de début, question d’alléger mes souffrances un peu plus rapidement, bref, je n’aimais pas ce qui se passait devant moi. Mais la toute fin (et, cette fois, je parle vraiment de la fin et non du « climax Â»), cette tout dernière scène, ce tout dernier plan, devrais-je dire, même, est très touchant et tout le film a alors eu un sens : celui de présenter la plus belle histoire d’amitié jamais présentée au cinéma, celle d’un renard et d’un chien qui ne pourront jamais vivre pleinement leur relation mais qui conservent toujours une place pour l’autre dans leur cÅ“ur. C’est à ce moment-là que l’heure et quelques que j’avais passé devant ma télévision ne m’a pas paru si pénible, au final.

 

Visuellement, mon point de vue est assez mitigé. Certains décors sont vraiment très jolis, mais plusieurs sont presque monochromes et donc donnent une impression de vide. C’est vraiment dommage, surtout considérant la beauté des animations, particulièrement au niveau des deux personnages principaux.

 

S’il y a bien quelque chose, cependant, que je déteste encore par rapport au film, ce sont ses chansons. Elles sont carrément affreuses! Toutes! Dans Bernard et Bianca, il y avait une exception, c’était déjà ça, mais là, chacune d’entre elles, absolument chacune d’entre elles est une véritable torture pour moi! C’est lent, ce n’est pas du tout touchant (du moins pour ma part) et assez mal interprété… Elles s’intègrent également assez mal au récit, en mon sens.

 

Je ne regarderai probablement pas Rox et Rouky de nouveau prochainement. J’ai toujours de la difficulté à le regarder en entier tant je le trouve ennuyeux. Mais je dois au moins lui reconnaître des qualités que seul lui peut se vanter d’avoir, notamment celle de transmettre à la perfection cette histoire particulière d’une amitié entre un renard et un chien.

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