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Jour 22 - Les Merveilleuses Aventures de Winnie l'ourson

53 jours. 53 classiques. Pour la cinquantaine de jours qui suit, je m’engage à regarder, chaque jour, un classique Disney dans leur ordre officiel. Et chaque jour, je posterai ma critique du film ici.

 

Quel étrange film que Les Merveilleuses Aventures de Winnie l’ourson (quel long titre, aussi!)! En effet, il ne ressemble en rien à ce que les studios Disney nous ont offert jusqu’à maintenant. Est-ce que cette différence joue contre lui?

 

C’est un film qu’il me sera très dur de juger. Premièrement, il comporte trois histoires distinctes, dont la seule ressemblance est ses personnages. Je commencerai donc par les juger eux puisque c’est la seule chose qui est constante tout au long du film. Et je dois dire que ce n’est pas pour rien que ceux-ci continuent encore aujourd’hui d’apparaître un peu partout. Particulièrement originaux, chacun d’entre eux apporte sa touche personnelle à l’histoire, avec un 

caractère aimable, et ce, dans tous les cas. Bourriquet est sans doute le pari le plus risqué étant donné son état dépressif qui contraste en tous points avec l’ambiance amenée par le récit. Il réussit malgré tout à s’intégrer au sein du groupe et devenir rapidement attachant. Et c’est là, en mon sens, la grande force du film : on s’attache extrêmement rapidement aux personnages qui le composent.

 

Même si il y a trois segments dans le film, ceux-ci restent à peu près dans le même ton, ce qui fait que je peux facilement les critiquer en même temps. Il ne se passe pas grand-chose dans ces histoires, pas grand-chose de bien passionnant dans tous les cas. Pourtant, je reste captivé du début à la fin par les gestes des habitants de la Forêt des cent acres. Je ne pourrais vraiment expliquer d’où provient cet état : est-ce à cause des personnages, point que j’ai décrit plus haut comme étant particulièrement maîtrisé? Peut-être bien. Ce qui est certain, c’est que la magie du film opère parfaitement sur moi.

 

Il est à noter que ce long-métrage n’est en fait qu’une compilation de moyens-métrages préalablement réalisés et diffusés en salles. On a par contre réalisé des séquences inédites pour lier les séquences ensemble et former un tout plus uniforme. Et ce sont ces séquences qui sont à mon avis les plus réussies. En fait, l’idée de faire de ces histoires le contenu d’un livre et de faire en sorte que les personnages le savent est selon moi une véritable illumination. Même si je disais que j’adore, ce ne serait pas suffisant pour exprimer à quel point je suis heureux qu’ils l’aient fait. Ça ajoute énormément au film. Je ne pourrais pas critiquer le premier long-métrage de Winnie l’ourson chez Disney sans aborder la scène extrêmement similaire à La Parade des éléphants de Dumbo. Bien que je suis complètement amoureux de ce genre de séquences, ça m’a un peu déçu d’en voir la presque copie ici (bien sûr, la scène recèle d’idées originales et ne reprend jamais vraiment d’éléments utilisés dans le film de 1942, mais il reste que le concept est le même…). Si au moins ce n’avait pas été des éléphants, on aurait réglé la moitié du problème.

 

Visuellement parlant, le film a tout de même de quoi être fier. Il impose ici son style « livre d’histoire Â» d’une très belle façon, et ceci apporte également une bonne cohérence avec l’histoire racontée. Quand on regarde les décors, on voit vraiment une illustration de livres pour enfants, sans que ça ne déroute le spectateur. Le design des personnages va aussi dans ce sens. Je dois dire que je me réjouis un peu moins par rapport aux personnages, d’ailleurs. Ce film pousse encore plus loin le style croquis que nous avons vu assez légèrement dans le film précédent, et l’effet n’est pas très joli, encore une fois… Avec de si beaux décors, il aurait été plaisant d’avoir de plus beaux dessins.

 

La musique poursuit l’idée du film, adoptant un ton très joueur et très enfantin. Malgré le fait que les chansons ne soient pas très bonnes (mis à part la chanson thème qui vous restera dans la tête à coup sûr), on peut moins reconnaître qu’elles font ressortir encore plus l’esprit du film et qu’elles sont donc nécessaires. De plus, ce n’est pas qu’elles sont agressantes, elles sont simplement ordinaires. Les instrumentaux remportent un peu plus les honneurs, continuant dans la lignée enfantine.

 

C’est ce que nous voyons devant nous lorsque nous regardons Les Merveilleuses Aventures de Winnie l’ourson : une unité incroyablement cohérente pour une compilation. Bien que le film se trouve plutôt bas dans mon classement Disney, il reste que son concept est terriblement bien maîtrisé et que c’est loin d’être une plaie de le regarder. Je suis peut-être simplement moins en amour avec le dit-concept…  

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