
Jour 15 - La Belle et le clochard

53 jours. 53 classiques. Pour la cinquantaine de jours qui suit, je m’engage à regarder, chaque jour, un classique Disney dans leur ordre officiel. Et chaque jour, je posterai ma critique du film ici.
J’ai déjà parlé de La Belle et le clochard lors de ma critique de l’édition Diamant du film il y a déjà plusieurs mois. Malgré mon point de vue très positif à ce moment-là , le long-métrage a tout de même su me surprendre cette fois encore.
Je n’ai pourtant rien trouvé de plus au film par rapport à mon dernier visionnement. Par contre, à mon souvenir, l’œuvre était bien moins appréciable que je l’ai pourtant toujours trouvé à chacun de mes visionnements. Elle en effet énormément de qualité, à commencer par son histoire. Non seulement l'histoire d’amour est incroyablement captivante, nous emmenant plein de petits éléments qui font fondre le cÅ“ur du spectateur Ã
coup sûr. D’ailleurs, il n’y a pas que ça à l’histoire, puisque celle-ci présente également de poignants moments d’action. La scène du rat est complètement dramatique, appuyée par une réalisation impeccable.
D’ailleurs, l’image remporte réellement la palme d’or ici. Je serais même porté à dire qu’elle dépasse Pinocchio sur ce niveau. Non seulement les animations sont vraiment réalistes, reproduisant les mouvements des chiens à la perfection, mais les décors sont extrêmement détaillés, plein de textures et tout simplement très beaux à voir. Il y a vraiment eu beaucoup d’effort sur ce point, et ce n’est qu’un pur plaisir pour les yeux!
Revenons à l’histoire, plus précisément aux personnages, qui, certes, trouvent tous leur identité, mais celle-ci n’est pas très originale. Effectivement, une bonne partie des personnages sont assez clichés, plus particulièrement les deux principaux, ce qui est tout de même un peu dérangeant. Seuls les chats siamois se démarquent vraiment du lot et offrent quelque chose d’à moitié nouveau, mais qui marche à chaque coup. Et là n’est pas le problème d’ailleurs, les personnages fonctionnent, mais il reste qu’on a une certaine impression de déjà vu en les voyant à l’écran; du moins, c’est l’impression qu’ils m’ont laissé.
C’est du côté de la musique que le film échoue véritablement. Et c’est drôlement dommage car c’est le seul aspect qui pose réellement problème. En effet, aucune chanson n’est vraiment marquante, certaines sont même carrément mauvaises (La-la-lou, par exemple). Certes, nous nous rappellerons tous de «Bella Notte», seule bonne chanson du lot, et «Les siamois», chanson qui, au final, n’est appréciée que pour son air tant la chanson en entier est inécoutable. Heureusement, la bande instrumentale relève largement le tout, avec une succession d’air formant une merveilleuse unité tout en restant suffisamment diversifiée.
Vous pouvez donc en déduire que j’ai beaucoup aimé La Belle et le clochard. Malgré quelques défauts au niveau de l’histoire, que je n’ai pas mentionné ici mais que je vous invite à aller lire dans ma critique du Blu-ray du film, celle-ci reste très divertissante et surtout captivante. Les chansons ont beau être mauvaises, la beauté des décors est à elle seule un argument valable pour regarder le film en entier.
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