personnage obsessif apporte son lot de situations intéressantes et il est véritablement captivant de le voir agir, puisque rien n’est prévisible avec lui.

 

D’ailleurs, le fait que nous ayons été dans l’ombre concernant les évènements, c’est-à-dire que nous ne savions pas si Crapaud était bien coupable, était du pur génie. Tout comme M. Rat, nous avons également douté de Crapaud (Ce fût mon cas lors de mon premier visionnement!) et le voir s’échapper de prison alors que nous n’avions même pas le fin mot de l’histoire a suscité des réactions mitigées de ma part. Il s’échappe de prison alors qu’il est coupable? Mais peut-être ne l’est-il pas, auquel cas son geste est juste? Ces questionnements n’ont fait qu’améliorer mon expérience de visionnement.

 

Le Fantôme du cavalier m’a un peu moins captivé. Certes l’histoire est captivante et la fin est très audacieuse, mais je n’ai pas été aussi pris dans l’histoire qu’avec le premier segment. Ici, tout reste relativement calme jusqu’à ce que le cavalier arrive. Là, c’est le pur bonheur. Tous ces stratagèmes utilisés pour démontrer la peur d’Ichabod sont géniaux (les quenouilles cognant sur une bûche par exemple) et la poursuite est excellente. La rivalité entre Ichabod et Brom Jones est également très intéressante, recelant des gags originaux et souvent hilarants. Le personnage d’Ichabod en général est d’ailleurs un très bon point du métrage. Mais les autres personnages sont tous assez insipides.

 

Du côté graphique, j’ai trouvé le film plutôt bien. En général, les décors sont très beaux et diversifiés. Mention spéciale pour les scènes de l’évasion de Crapaud et la scène de poursuite entre le cavalier et Ichabod. L’ambiance qui ressort de ses deux scènes est très cohérente avec ce qui se passe et, surtout, très réussie. Le design des personnages et des décors est également très bien pensé. Rien de magnifiquement impressionnant, mais rien d’affreux non plus. Du bon, ni plus, ni moins.

 

Côté musical, les chansons sont toutes très dynamiques, «Nous galopons» et «Ichabod Crane» étant des exemples parfaits de chansons que l’on chante lorsqu’on est de bonne humeur. Elles restent en tête grâce à leur air entraînant et ainsi réussissent ce pourquoi elles ont été créées. J’ai un peu moins accroché à «Katrina» et «Le cavalier sans tête», représentant des moments que j’ai un peu moins apprécié dans le film.

 

En bref, j’ai beaucoup aimé Contes d’automne et de printemps, principalement pour La Mare aux grenouilles qui a su me captiver grâce à ses personnages originaux et tous intéressants. Le Fantôme du cavalier reste intéressant mais pas au niveau du premier segment.